Le syndrome de la queue de cheval est une urgence médicale rare mais grave. Il est impératif d’avoir une prise en charge immédiate pour éviter des séquelles irréversibles.
Comprendre les signes d’alerte, l’aspect urgent de la prise en charge et les séquelles qui peuvent en découler en cas de retard est donc essentiel.
En droit médical, le syndrome de la queue de cheval est considéré comme une urgence neurochirurgicale.
Les professionnels de santé doivent identifier rapidement les premiers signes d’alerte de la queue de cheval. Ils se manifestent souvent par :
L’identification de ces signes permettra d’orienter le patient vers un service adapté pour réaliser une IRM.
L’IRM lombaire constitue l’examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle permet de visualiser précisément la compression des racines nerveuses et d’en déterminer la cause.
À retenir : tout retard dans la réalisation d’une IRM augmente considérablement le risque de séquelles définitives.
Les recommandations médicales soulignent que l’intervention chirurgicale de décompression doit idéalement être réalisée dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des symptômes et ce, pour éviter des dommages irréversibles.
Un retard de diagnostic ou une erreur d’orientation du syndrome de la queue de cheval peut provoquer de grosses séquelles neurologiques majeures et des atteintes irréversibles telles que :
Plus le délai de prise en charge est long, plus les séquelles neurologiques sont importantes et le risque de handicap définitif élevé.
Ces séquelles, souvent irréversibles, modifient profondément la vie du patient. Lorsque ce retard est dû à un défaut d’organisation, une mauvaise évaluation médicale donc un retard de diagnostic la responsabilité de l’établissement ou du praticien peut être engagée.
Une victime obtient 350 000€ pour le retard de diagnostic de son syndrome à l’hôpital
Face à un diagnostic tardif du syndrome de la queue de cheval, la réactivité est essentielle. Il est vivement conseillé à la victime de :
Cette démarche peut aboutir à une indemnisation importante, fondée sur la nomenclature Dintilhac, prenant en compte les séquelles fonctionnelles, les pertes de revenus, les souffrances endurées et le besoin d’aide humaine.
À retenir : Le syndrome de la queue de cheval exige une réaction médicale immédiate. La rapidité de la prise en charge reste le facteur clé pour limiter les séquelles.
En cas de doute sur la qualité de la prise en charge, il est conseillé de consulter un avocat en droit médical pour analyser le dossier et envisager une expertise médicale.
Qu’elle soit amiable ou judiciaire, elle peut determiner si le retard de diagnostic résulte d’une faute médicale, les responsabilités et obtenir une indemnisation adaptée des séquelles de la queue de cheval.
Le Cabinet CARRE-PAUPART accompagne régulièrement les victimes de retard de diagnostic ou de faute médicale liées au syndrome de la queue de cheval. Notre équipe analyse chaque dossier avec rigueur médicale et juridique afin d’obtenir la reconnaissance de la faute et une indemnisation adaptée aux séquelles subies.