1. Est-il obligatoire de porter plainte après avoir été victime d’un accident de la route ?

Non. Votre droit à indemnisation n’est pas conditionné par le dépôt de plainte. De même, peu importe que le conducteur responsable fasse l’objet de poursuites ou non. Seule la démonstration de l’implication du véhicule dans l’accident qui vous a causé un dommage suffit.

Si vous avez des questions, vous pouvez contacter le Cabinet CARRÉ-PAUPART, avocat dommage corporel sur PARIS expert de l’indemnisation et intervenant pour les victimes d’un accident de la circulation, piéton, cycliste, passager ou conducteur non responsable.

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2. Comment faire face aux frais engendrés par l’accident pendant la procédure d’indemnisation ?

Vous avez la possibilité, en votre qualité de victime d’un accident de la circulation survenu à Paris ou ailleurs, dès le début de la procédure d’indemnisation, de solliciter le versement d’une provision auprès de l’assureur du conducteur responsable, à valoir sur l’indemnisation de votre préjudice corporel.

Sachez que cette loi impose des délais très stricts à l’assureur pour formuler des offres d’indemnisation, éventuellement provisionnelles, et qu’à défaut ce dernier s’expose alors à une sanction financière de doublement des intérêts légaux.

Pour le cas où le cabinet déciderait de solliciter la mise en place d’une expertise médicale devant le juge judiciaire, il est également possible de solliciter la condamnation de l’assureur à verser une provision « ad litem », c’est-à-dire le versement d’une somme destinée à vous aider à faire face aux dépenses liées à la procédure (honoraires de médecin-conseil, etc.).

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3. Que faire en cas d’aggravation des dommages après une première indemnisation ?

Si, suite à l’indemnisation de votre préjudice consécutif à votre accident de la circulation qui vous a causé un dommage corporel, vous présentez une aggravation de vos séquelles, celle-ci doit nécessairement faire l’objet d’une nouvelle indemnisationavec l’aide de votre avocat spécialisé (Civ. 1ère, 18 octobre 2017, n°16-15.082). 

En effet, le dépôt d’un rapport d’expertise définitif, déterminant la date de consolidation, ne vaut que pour vos séquelles initiales.  Il se peut que vous présentiez par la suite une aggravation de votre pathologie ou une dégradation de votre état de santé en lien avec les séquelles initiales.

Une nouvelle procédure d’indemnisation sera alors mise en place, avec désignation d’un Expert médical qui se verra confier une mission d’expertise d’aggravation.

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4. Comment faire si le conducteur du véhicule responsable n’est pas assuré au moment de l’accident ?

Si vous avez été victime d’un accident de la circulation causé par un véhicule non assuré ou par une personne non identifiée, vous pouvez solliciter l’indemnisation de votre préjudice auprès du Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages. 

Il s’agit d’un organisme ayant pour mission d’intérêt général de prendre en charge le préjudice des victimes au titre de la solidarité nationale.

Tout comme avec l’assureur du véhicule responsable lorsqu’il y en a un, la procédure d’indemnisation entreprise auprès du Fonds de garantie peut être amiable ou judiciaire, et doit passer par la mise en place d’opérations d’expertise contradictoires.

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5. Pourquoi prendre un avocat expérimenté en dommage corporel ?

L’avocat saura vous orienter dans le processus d’indemnisation. Après s’être fait communiquer les pièces de votre dossier (procès-verbal de police ou de gendarmerie, pièces médicales, échanges avec l’assureur), il saura vous conseiller la meilleure voie indemnitaire. 

Il vous assistera également à chaque étape de la procédure, vous permettant de vous entourer des meilleurs professionnels et de soulever les arguments juridiques pertinents face à l’assureur du véhicule responsable. L’expérience de l’avocat est enfin fondamentale afin de connaître les sommes qui doivent être allouées, pour chaque préjudice évalué, au vu des éléments spécifiques du dossier.

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6. Pourquoi souscrire un contrat garantie du conducteur ?

Ce contrat qui fait partie du contrat automobile sert à protéger le conducteur d’une voiture ou un motard des conséquences corporelles des accidents de la route. Ce contrat peut avoir un véritable intérêt car tous les accidents de la route ne permettent pas nécessairement une indemnisation par un tiers. 

Il peut s'agir par exemple d'accidents ayant lieu suite à la perte de contrôle de votre véhicule ou d’un accident résultant de votre propre responsabilité. Néanmoins, il convient de lire attentivement les conditions particulières et générales du contrat car votre indemnisation dépendra des garanties souscrites.

Si vous avez des questions, vous pouvez contacter le Cabinet CARRÉ-PAUPART, avocat dommage corporel sur PARIS expert de l’indemnisation et intervenant en droit des assurances.

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7. Conducteur d’une trottinette électrique, puis-je être indemnisé si je suis victime d’un accident de la circulation ?

En application des dispositions de la loi Badinter, si vous êtes victime d’un accident et que vous n’avez pas commis de faute, vous serez indemnisé par l’assureur du véhicule responsable. 

 En effet, l’article 4 de la loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter, prévoit que « la faute commise par le conducteur du véhicule terrestre à moteur a pour effet de limiter ou d’exclure l’indemnisation des dommages qu’il a subis ».

 Aux termes des articles 1, 2 et 4 de cette loi, la victime d’un accident impliquant un véhicule terrestre à moteur dispose d’un droit à réparation opposable au responsable de l’accident sans que celui-ci puisse s’exonérer par la force majeure ou le fait d’un tiers ; seule la faute de la victime étant en mesure de limiter ou d’exclure l’indemnisation des dommages subis.

Si vous avez des questions, vous pouvez contacter le Cabinet CARRÉ-PAUPART, avocat dommage corporel sur PARIS expert de l’indemnisation et intervenant pour les victimes d’accident de la circulation


8. Quelles sont les causes d'une paraplégie ou d'une tétraplégie ?

La paralysie se traduit par l’absence de mouvement d’un ou de plusieurs muscles du fait de la section des muscles ou de la lésion du système nerveux qui permet leur fonctionnement. 

Les paraplégies et tétraplégies sont causées par une lésion de la moelle épinière qui peut être temporaire ou irréversible. 

Lorsqu’il y a une lésion de la moelle, les structures nerveuses situées sous la lésion ne répondent plus et les muscles qui en dépendent ne fonctionnent plus également. 

En fonction du niveau d’atteinte, cela entraine une tétraplégie, une paraplégie ou la paralysie de certains muscles uniquement.

Les causes traumatiques telles que les accidents de la circulation sont les causes les plus fréquentes de lésion de la moelle, elles sont responsables de plus de la moitié des cas de tétra et paraplégie.


9. Dans quelle condition le préjudice d'angoisse de mort imminente peut il donner lieu à indemnisation ?

Le préjudice d’angoisse de mort imminente est constitué que si la victime a eu conscience du caractère inéluctable de son décès, entre la survenance de l’accident et sa mort.

Cela suppose de pouvoir établir que la victime a eu le temps d'analyser et de comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait et d'avoir pris conscience qu'elle allait décéder.

Ce poste que préjudice, qui est autonome des souffrances endurées, peut être invoqué dans tous les cas d'accident :


10. Qu’est-ce qu’un préjudice corporel ?

Le préjudice corporel fait référence aux dommages physiques et/ou psychologiques subis par une personne à la suite d'un accident de la route, d'une agression ou d'un acte médical (erreur médicale).

Il comprend deux types de préjudices :

  • Des préjudices temporaires (souffrances endurées, déficit fonctionnel temporaire, préjudice esthétique temporaire, frais médicaux, pertes de salaire, aide humaine…)
  • Des préjudices définitifs (déficit fonctionnel permanent, préjudices économiques, tierce personne viagère…).

Je suis victime de préjudice corporel


11. Qui peut demander une indemnisation pour préjudice corporel ?

"Toute personne qui a subi un dommage corporel ou moral, directement ou indirectement, à la suite d'un accident ou d'une agression, peut demander une indemnisation."

Cela inclut plusieurs types de victimes :

1. La victime directe

Il s'agit de la personne qui a directement subi le préjudice corporel ou moral de manière directe à cause d'un accident ou d'un acte fautif. Ces situations incluent notamment :

2. Les ayants droit (en cas de décès de la victime directe)

Lorsque la victime d'un accident ou d'une agression décède, ses proches, appelés « ayants droit », peuvent demander une indemnisation pour le préjudice moral et économique qu'ils subissent en conséquence. Cela inclut :

  • Le conjoint ou partenaire
  • Les enfants
  • Les parents et autres membres de la famille : En fonction du lien de proximité avec la victime

3. Les proches de la victime blessée (préjudice moral des tiers)

Lorsque la victime directe survit mais subit des blessures graves, les proches de la victime peuvent également demander une indemnisation pour le préjudice moral et d’accompagnement qu'ils endurent en raison de la situation de la victime.

La demande d'indemnisation peut être faite auprès de l'assureur de la partie responsable, par voie judiciaire ou auprès de fonds de garantie en fonction des circonstances du dommage.

Le montant de l'indemnisation dépend de la gravité des préjudices subis, des frais engagés et des séquelles permanentes, si elles existent.

Il est souvent conseillé d'être assisté par un avocat en dommage corporel pour maximiser les chances de percevoir une indemnisation à la hauteur du préjudice subi.

Je suis une de ces victimes


12. Combien de temps ai-je pour demander une indemnisation pour un préjudice corporel ?

Le délai de prescription pour demander une indemnisation pour préjudice corporel est généralement de 10 ans à compter de la cconsolidation de l’état de santé de la victime.

La consolidation suppose un état de santé non susceptible d’évolution médicalement.

Il existe des exceptions :

  • Pour les victimes mineures : le délai de 10 ans commence à courir à compter de la majorité (18 ans)
  • En cas de décès de la victime : le délai de 10 ans court à compter du décès

Il est néanmoins toujours recommandé d’engager les démarches le plus tôt possible afin de recueillir des preuves nécessaires au succès du recours (rapports médicaux, témoignages, etc.).

Il est conseillé de faire appel à un avocat en dommage corporel pour maximiser les chances d'obtenir une indemnisation juste et complète.


13. Comment se passe une procédure d'indemnisation pour un préjudice corporel ?

La procédure d'indemnisation pour préjudice corporel est complexe et nécessite souvent une évaluation précise des dommages subis.

L'accompagnement par un médecin expert et un avocat en indemnisation dommage corporel est recommandé pour garantir que la victime reçoit une indemnisation juste, incluant tous les préjudices subis.

Les différentes étapes de la procédure d'indemnisation sont les suivantes :

1. Déclaration de l’accident ou de l’évènement :

Dès que l'accident ou l'événement causant le préjudice corporel survient (accident de la route, du travail, médical, agression), la victime doit :

  • Déclarer l'accident aux assurances susceptibles d’intervenir
  • Recueillir toutes les preuves nécessaires pour justifier de la matérialité de l’accident
  • Constituer un dossier médical complet

2. Evaluation du préjudice :

L'expertise médicale est une étape cruciale dans la procédure d'indemnisation. Elle permet d'évaluer les blessures et les séquelles persistantes.

Il est conseillé de se faire assister par un médecin conseil de victimes qui procèdera à un examen préparatoire.

3. Proposition d’indemnisation :

Sur la base de l'expertise médicale et de l'évaluation des préjudices, l'assureur ou l'auteur du dommage propose une indemnisation.

Celle-ci doit couvrir tous les préjudices en lien avec l’accident (passés et futurs).

4. Négociation et recours :

Il est tout à fait possible de renégocier une proposition amiable insuffisante.

En cas de désaccord persistant, une procédure judiciaire peut être engagée.


14. Puis-je être indemnisé même si je n’avais pas la protection complète du motard ?

Suite à un accident de la route en moto entraînant des dommages corporels, même en l'absence de protection complète, une indemnisation est tout à fait envisageable.

En effet, selon l’article 4 de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, le conducteur d’une moto a droit à une indemnisation du dommage corporel sauf en cas de faute commise qui peut limiter voire exclure ce droit.

Cette disposition ne fait pas référence spécifiquement à l'équipement de protection du motard (gants, blouson, bottes) comme pouvant être un facteur limitant le droit à indemnisation.

Ainsi, si un tiers est impliqué dans votre accident, seule votre faute de conduite, telle que la vitesse excessive ou encore le non-respect du code de la route, est susceptible de réduire votre droit à réparation.

Si vous êtes seul en cause dans l’accident, et si vous avez souscrit une garantie du conducteur, il convient de se référer à votre contrat d’assurance pour connaître les modalités de votre indemnisation après l’accident de la route (postes de préjudice indemnisés et plafond de garantie).

Il s'agit là d'une indemnisation de mon dommage corporel suite à un accident de la route, qu'en est-il des frais de réparation de la moto

Peut-on me rembourser les frais matériels de ma moto endommagée ?


15. Puis-je être indemnisé si j’étais passager d’une moto accidentée ?

En qualité de passager d’une moto, votre indemnisation est quasi automatique.

En effet, selon l’article 3 de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, vous avez droit à l'indemnisation de vos dommages corporels, sauf si une faute inexcusable de votre part a été la cause exclusive de l'accident de la route à moto.

La faute inexcusable est très rarement retenue dès lors qu’elle suppose qu’il soit démontré la recherche volontaire du dommage.

Je suis victime d'un accident de moto en tant que passager


16. L’indemnisation d’un motard victime peut-elle inclure les frais liés à la moto endommagée ?

Les frais liés à votre moto endommagée peuvent être pris en compte dans l'indemnisation, mais cela dépend :

  • des circonstances de l'accident, et
  • de la responsabilité des parties impliquées. 

Si vous êtes un motard victime d’un accident de la route et que vous n’avez commis aucune faute, les frais de réparation de votre moto doivent donner lieu à réparation intégrale, à condition que le lien de causalité entre l'accident et les dommages soit établi.

En revanche, si votre indemnisation est partielle, votre préjudice matériel sera réduit en fonction de votre taux de responsabilité, hormis si vous avez souscrit dans votre contrat d’assurance une garantie dommages tous accidents.

Vous pouvez faire appel à un avocat en dommage corporel à Paris pour vous aider.

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17. Pourquoi l’indemnisation d’un motard peut-elle être plus élevée ?

L’indemnisation des préjudices corporels d’un motard blessé peut être plus élevée que celle d’un automobiliste pour plusieurs raisons :

  1. Vulnérabilité accrue : Contrairement aux automobilistes, les motards ne bénéficient pas de la protection d’une carrosserie, ce qui les expose à des blessures corporelles plus importantes en cas d’accident de la route.
  2. Blessures souvent plus graves : Les accidents de moto entraînent fréquemment des traumatismes graves (fractures, traumatismes crâniens, lésions de la colonne vertébrale), ce qui augmente les frais médicaux, les indemnités pour incapacité temporaire ou permanente et les préjudices subis.
  3. Durée de convalescence plus longue : En raison de la gravité des blessures, les motards peuvent nécessiter une rééducation prolongée, entraînant une perte de revenus plus importante et une indemnisation plus élevée pour le préjudice économique.

Consultez notre récente affaire gagnée d'un accident de la route impliquant une voiture et une moto : le motard à vu son indemnisation multipliée par 5 ! 

Motard victime : indemnisation x5 grâce à son avocat pour accident de la route



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