Préjudice sexuel et préjudice d’établissement : quelles différences ?

Le préjudice sexuel et le préjudice d’établissement sont deux postes de préjudice reconnus par la nomenclature Dintilhac.

Ils peuvent souvent se confondre mais concernent des aspects différents de la vie de la victime après un accident ou un traumatisme et peuvent ainsi chacun, donner lieu à une indemnisation.

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Définition du préjudice sexuel selon la Nomenclature Dintilhac ?

Le préjudice sexuel est un poste de préjudice qui regroupe les atteintes à la vie sexuelle de la victime causées par un accident ou un traumatisme. Il peut concerner 3 aspects

L’atteinte à la fonction sexuelle

  • Difficulté ou impossibilité d’avoir des rapports sexuels (troubles de l’érection, douleurs, perte de sensibilité…)
  • Baisse ou disparition du désir sexuel
  • Séquelles physiques ou psychiques qui rendent la sexualité plus difficile (gêne positionnelle)

L’atteinte à la fertilité

  • Incapacité à concevoir un enfant
  • Stérilité causée par l’accident
  • Perte d’un organe reproducteur

Le retentissement psychologique et affectif

  • Perte de confiance en soi liée au corps ou à la relation à l’autre
  • Isolement ou difficultés dans la vie de couple

L’évaluation du préjudice sexuel prend donc en compte à la fois les aspects physiques, psychologiques et affectifs de la victime.

Comprendre le préjudice d’établissement

Le préjudice d’établissement correspond à la perte de chance pour une victime de réaliser un projet de vie familiale ou personnelle, à cause des séquelles d’un accident.

Cela inclut notamment :

  • L’impossibilité de se marier ou de construire une vie de couple stable
  • La perte de la possibilité d’avoir des enfants (infertilité, stérilité)
  • La difficulté ou l’impossibilité de fonder une famille, de vivre une vie affective normale

Le préjudice d’établissement s’intéresse donc davantage à l’avenir et à la capacité de la victime à se projeter dans une vie familiale et sociale.

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Différences entre le préjudice sexuel et le préjudice d’établissement

Le préjudice sexuel touche directement la sphère physique et intime de la victime : le désir, les rapports sexuels, la fertilité.

Le préjudice d’établissement, lui, concerne un projet de vie plus large : la possibilité de se marier, de créer une famille, de vivre une vie affective épanouie.

Il s’agit de deux postes de préjudice différents, prévus par la nomenclature Dintilhac, qui peuvent chacun donner lieu à une indemnisation distincte.

Obtenir une indemnisation pour ces préjudices

L’évaluation du préjudice sexuel et du préjudice d’établissement nécessite souvent des expertises médicales, psychologiques et sociales. L’indemnisation dépend de la gravité des séquelles et de leur impact sur la vie personnelle et familiale de la victime.

Se faire accompagner d’un avocat en dommage corporel permet de faire reconnaître ces préjudices et obtenir une meilleure indemnisation.

Pour en savoir plus sur les autres postes indemnisables, consultez notre article consacré à la nomenclature Dintilhac :

Comprendre comment est calculée l'indemnisation du préjudice corporel


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